La souveraineté
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La souveraineté

Le texte ci-dessous a été adopté par plusieurs associations et personnalités le 8 Octobre 2022:

« Une Nation est une âme, un principe spirituel, deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une et constituent cette âme et ce principe spirituel ; l’une est dans le passé, l’autre dans le présent ; l’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs, l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble et de prolonger l’héritage que l’on a reçu. » Ernest Renan.

Si la souveraineté consiste seulement à décider seul, sans tenir compte d’autre chose que de sa propre volonté, force est de constater qu’elle touche de nombreux domaines et qu’elle ne peut faire fi de son environnement, comme Nation ou comme individu. Elle se conjugue selon deux grands axes, fortement interdépendants, l’organisation de la Nation et l’existence de l’individu.

Celle de l’individu s’exprime à son propre niveau, celui de sa famille, de son lieu de vie pour rejoindre celle de sa région et celle de la Nation, elle-même liée à ses institutions et à celle des grands domaines qui l’organisent : affaires étrangères, défense, agriculture, industrie, numérique, droit, monnaie, santé, culture, frontières, médias, identité.

Dans tous les cas, elle est l’aboutissement de la liberté. La subsidiarité est son principe essentiel de fonctionnement. Elle peut être totale ou partielle et dans ce cas, le choix du partenaire est l’acte de souveraineté. Chaque niveau définit un périmètre, à l’intérieur duquel l’individu ou la structure concernée peut s’organiser pour résister aux pressions.

Philosophiquement, la souveraineté n’est pas un droit, mais le résultat d’un désir fort tant pour l’individu, ses structures d’appartenance, qu’à celui de la Nation et peut se résumer au pouvoir de dire oui ou non. Elle n’existe que tant qu’il y a quelqu’un pour la porter, pour refuser la soumission, elle peut se réduire parfois à une flamme sous le boisseau qui, tant qu’elle brûle, peut être ranimée. Elle est incompatible avec la faiblesse ou la défaite : la France a perdu l’essentiel de la sienne lors de la seconde guerre mondiale et la surévaluation de la Résistance n’y a rien changé. Elle est enfin le bras armé de l’Etat mais ne doit pas conduire à un repli identitaire mais à la recherche de coopérations.

« Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément » Philippe Seguin.

Pour l’individu d’abord, la souveraineté permet une organisation sereine de la société dans laquelle chacun est reconnu et peut exercer ses talents. Elle applique de façon systématique le principe de subsidiarité selon lequel tout ce qui peut être confié à l’échelon « inférieur » doit lui être délégué. La recherche du bien commun et celle de l’intérêt général peuvent ainsi être confiés à chaque domaine
de l’organisation et la centralisation ne concerner que l’essentiel.

Enfin, ces principes d’action doivent être déclinés dans chacun de ses grands domaines d’application selon des critère qui lui sont propres :

  • Affaires étrangères : souveraineté totale y compris pour les frontières et l’immigration.
  • Défense : souveraineté totale dans les domaines vitaux coopération inter-étatique pour les autres.
  • Agriculture et alimentation : la maîtrise du foncier par des intérêts nationaux est essentielle ainsi que la mise en place et l’entretien d’une capacité minimale de résilience de trois mois en cas de crise grave.
  • Monnaie : la souveraineté impose que la Banque de France soit sous le contrôle de l’Etat français.
  • Droit : le droit français doit toujours primer tous les autres sauf décision du peuple démocratiquement constatée.
  • Numérique : toutes les données personnelles et/ou confidentielles contrôlées par l’Etat, doivent être stockées en France.
  • Industrie : La notion d’industrie vitale doit être définie et les industries y afférent dotées d’un statut particulier qui interdise leur cession à des intérêts étrangers ou contrôlés par l’étranger, sans l’autorisation conjointe de Bercy, de la Défense et de l’industrie.
  • Famille : comme pour les médias, la politique familiale et culturelle doit être définie par le peuple français, dûment informé des enjeux au préalable, et ne plus être sous l’influence des lobbies supranationaux. L’Etat doit en outre respecter ce qui relève de la liberté, donc de la souveraineté, de conscience.
  • Media : la pluralité des opinions doit être représentée, la pluralité philosophique de la formation des journalistes comme de l’origine des informations garantie.
  • Culture : la culture française existe elle évolue sans cesse et forme en permanence notre identité. Elle doit donc être protégée et enseignée sans être submergée par l’idéologie.
  • Santé : la souveraineté, dans ce domaine, est liée à la résilience en cas de crise grave, épidémie ou autre, elle doit permettre de tenir avec nos propres moyens pour une durée de six mois. Elle ne doit pas être confondue avec la politique de santé.