15 Nov L’emploi se maintient et ce n’est pas une bonne nouvelle
Dans tout l’occident les banquiers centraux, les politiques et les journalistes s’étonnent : nous subissons une légère récession, qui va s’aggraver, nous sommes en restriction énergétique, qui va s’aggraver, pourtant le marché de l’emploi s’améliore.
Un banquier central américain a commenté qu’il ne comprenait pas ces chiffres, sans manifester de doutes sur leur réalité.
Il y a plusieurs diagnostics. Mais le nôtre est simple : nous avons cassé notre force de travail, la productivité chute fortement.
Le message des confinements était : le travail au bureau, c’est mal. L’image du manager de 50 ans avec sa grosse voiture qui fait du présentéisme est très répandue chez les jeunes urbains, et elle n’est pas bonne !
Le travail à la maison, l’absence d’échanges informels, d’affectio societatis, les arrêts maladie, les problèmes d’école des enfants, ont cassé les forces vives. Le travail n’est plus prioritaire et la démission invisible et le mépris pour les bullshit jobs se sont répandus tels des feux de brousse.
La chute de la productivité fait partie de la tiers mondisation de l’occident, on se croirait en URSS. Les uns font semblant de travailler, les autres semblant de les payer avec de la monnaie dont la valeur s’effondre.
La baisse du chômage n’est donc pas une bonne nouvelle, mais un signe d’asphyxie. Un de plus !
Reconstruire le lien au travail, remotiver les forces, promouvoir un futur désirable pour la jeunesse, c’est l’un des travaux que Forces Vives mène depuis la dernière élection.